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LA FSP EXIGE ENFIN DES ZONES DE PROTECTION DES POISSONS

LA FSP EXIGE ENFIN DES ZONES DE PROTECTION DES POISSONS
La Fédération suisse de pêche au sujet du rapport sur les biotopes

L’Office fédéral de l’environnement (OFEV) a publié mi-janvier un nouveau rapport, sans aucun doute précieux, sur la situation des biotopes d’importance nationale. Sur la base de la Loi sur la protection de la nature et du paysage, on y trouve une liste de l’évolution des cinq inventaires de biotopes : hauts-marais et marais de transition, bas-marais, zones alluviales, sites de reproduction de batraciens, prairies et pâturages secs. Jusque-là, tout va bien. Mais on y cherche en vain des zones protégées sous la surface de l’eau, concrètement pour de nombreux poissons menacés. « C’est une grande lacune du rapport », déclare Daniel Jositsch, président central de la Fédération suisse de pêche. « Cette lacune dans la législation doit enfin être comblée.»

Plan d’action pour les poissons

La FSP se range donc derrière la motion qui demande un plan d’action pour les poissons « pour que nos rivières, nos lacs et nos étangs restent vivants », comme le titre la motion de la conseillère aux États neuchâteloise Céline Vara. Cette demande est entièrement soutenue par la Fédération suisse de pêche. Céline Vara fait référence au bon exemple du « Plan d’action écrevisses Suisse ». Le président central de la FSP, Daniel Jositsch, déclare : « Je partage l’avis de ma collègue selon lequel il faut maintenant un plan d’action pour les poissons sur la base de cet exemple.» Car les conditions de vie des organismes aquatiques se seraient massivement détériorées. Un plan d’action pour les poissons doit évaluer l’état des poissons menacés et de leurs habitats, et indiquer des possibilités d’action.

La pression sur les poissons ne cesse d’augmenter

Il faut agir : la situation des poissons en Suisse est inquiétante. La Fédération suisse de pêche ne cesse de rappeler que les trois quarts des espèces de poissons indigènes sont déjà éteintes, en voie d’extinction ou menacées et figurent donc sur la liste rouge. Les réserves nationales pour les poissons et les écrevisses doivent donc protéger et, si nécessaire, revaloriser les zones de frai et d’hivernage ainsi que les zones de refuge indispensables à la survie d’espèces de poissons menacées telles que la truite de lac, l’ombre commun ou le nase. Pour cela, la planification cantonale existante ne suffit pas, une coordination nationale est nécessaire.

Kurt Bischof

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